Beaucoup plus riche que son prédécesseur, l’interface et les sprites s’affinent, on sent un gros effort de la part de NWC pour tirer son jeu par le haut. Les cinématique sont agréables et le ton assez enfantin.
Jouabilité 14/20
Très bonne, bien que les déplacements sur la map et la gestion des combats soient encore un peu brouillons. Les factions sont assez équilibrées et la progression plutôt rapide, il y a un juste équilibre entre les phases d’exploration et de gestion.
Durée de vie 13/20
Plus long que le premier du nom. Là encore la campagne principale se fait rapidement, mais la possibilité d’ajouter de nouvelles cartes étend la durée de vie.
Bande son 14/20
Les musiques, ambiances et bruitage ont toujours été un point fort de Might and Magic quelle que soit la version du jeu. Ce titre ne fait pas exception à la règle, le ton est juste et les ambiances de qualité.
Scénario 12/20
Le scénario est loin d’être une pièce maîtresse dans ce type de jeu. Il permet cependant de raconter de grands pans de l’histoire à moindre frais. Ça va plus vite et c’est moins complexe que dans un des JDR mais on suit bien la trame historique.
Note Générale 14/20
Un bon jeu pour les amateurs qui préféreront sans doute commencer par celui-là. Le titre n’est pas encore parfait, mais la mécanique est bien huilée et, même aujourd’hui, on prend plaisir à se refaire une partie de temps en temps.
Digne successeur
"The succession Wars" est le deuxième titre orienté stratégie de la saga, si on ne compte pas "King’s Bounty". Le jeu compte à présent six factions, soit trente six créatures parfaitement équilibrées. Les améliorations graphiques sont notables, et le système de jeu à également été perfectionné.
L’histoire se passe trois ans après que le seigneur Morglin Ironfist repoussa les armées Barbares avec l’aide de la Reine Lamanda. Le Roi Morglin Ironfist est mort soudainement sans désigner un héritier et à présent ses deux enfants survivants doivent se battre pour la succession au trône. Ainsi commencent les Guerres de Succession.
NWC enchaîne les titres au rythme réfréné de un par an, basés sur des concepts forts qu’ils améliorent à chaque fois. Que ce soient les jeux de rôles ou les jeux de stratégie, tout est là dès les premiers opus et les jeux suivant ne sont que des évolutions des bases de départ.
Une des nouveauté qu’apporte le titre c’est l’ajout d’extensions, c’est une manière intelligente de recycler un moteur de jeu, technique à laquelle s’habitueront malheureusement 3DO et NWC.
Il n’y a pas grand chose à dire de plus sur ce titre qui n’ait été dite dans l’épisode précédent, ou qui ne sera dévoilé dans le suivant. Tout comme NWC qui nous ressert le même jeu légèrement amélioré chaque année, mes tests risquent de se répéter d’épisode en épisode car pas grand chose ne change sur la partie stratégie de la saga. Le même système de jeu, les mêmes mécanismes, pratiquement la même jouabilité, tout se ressemble en fin de compte. J’opte donc pour un test court et garde en réserve quelques appréciation pour le prochain épisode.
Si vous souhaitez suivre la chronologie des événements et jouer à tous les jeux dans l’ordre sans distinction de style, vous allez devoir jongler entre les jeux surtout en ce qui concerne « Heroes of Might and Magic III » et les volet six, sept et huit des « Might and Magic ». Reportez-vous à la chronologie proposée au début de ce dossier.
Les guerres de succession
Il y avait Roland Ironfist, bienveillant et honorable tandis qu’Archibald Ironfist était tout le contraire de son frère, cruel, malfaisant et avide de pouvoir.
La tradition exigeait que l’héritier du trône soit choisi par le sire royal. Mais celui-ci périt dans un terrible naufrage, ses successeurs n’eurent pas plus de chance, Frédérick se jeta du haut de sa tour, Robert fut la proie d’un Dragon et Johan absorba de la nourriture empoisonnée.
Roland semblait pourtant être le parfait successeur de son père mais Archibald va mener un coup d’état contre son frère et gagner la confiance des gens. Il va accuser Roland d’avoir assassiné tous les sires royaux.
Craignant pour sa vie et évitant de justesse les geôles du château royal, Roland, s’enfuit dans son château à l’ouest du royaume. Son frère s’étant échappé, Archibald n’eût aucune difficulté à influencer le nouveau sire royal, il fut proclamé roi et un règne de terreur débuta, en Enroth.
Malgré tout, Roland prépare son retour, trois ans plus tard, lors de la bataille finale contre son frère maléfique, Roland le blesse mortellement mais décide de lui laisser la vie, il le transforme en statue de pierre et le place dans le château Ironfist en le laissant pourrir dans une bibliothèque.
The price of loyalty
Lorsque le vicomte Kraeger, seigneur des confins du nord, se rebella contre l’Empereur, le Royaume envoya un commandant, ancien compatriote et ami de Kraeger, le remettre dans le droit chemin. Après que les provinces du Nord aient été réduites à néant, Kraeger n’eut d’autre solution que de fuir à travers le continent, pour finalement être capturé à la bataille de Garb Anduran.
Peu après sa capture, Kraeger avoua avoir été manipulé magiquement par le roi des morts vivants, le Nécromancien Ibn Fadlan, pour trahir l’Empire. Mais nombreux étaient ceux qui avaient vu Kraeger prendre les armes contre l’Empire et Kraeger, à nouveau libre, devait être dépossédé de ses terres, de ses titres et de ses biens.