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En « Migth and Magic » j’ai découvert mon Saint Graal du jeu sur ordinateur. Comme beaucoup de joueur assidus j’ai pris énormément de notes durant mes premières parties, découvrant peu à peu l’ampleur du scénario qui se cachait derrière chaque nouvel épisode. Internet m’a bien sur été d’un grand secours car de nombreux passionnés ont mis à disposition leurs connaissances des différends jeux, mais je n’ai trouvé que trop peu de site couvrant l’histoire dans son ensemble.
C’est alors qu’une nouvelle quête de l’univers de « Might and Magic » se présenta à moi. Comme un vibrant hommage à un mythe, il fallait combler ce manque d’information frustrant qui ne nous permettait pas d’appréhender l’histoire dans son ensemble. Je me suis installé dans mon fauteuil le plus confortable, muni de l’équipement nécessaire (Internet, cahier, stylo, notes, cartes, plans, pizzas, café et volonté) et je me suis armé de courage pour mener à bien cette ultime quête. Il m’aura fallu plusieurs mois, durant lesquels j’ai fait des rencontres intéressantes, pour parcourir ce dernier donjon.
Une trompette a retenti dans le lointain et de petites étincelles ont papillonné quelques secondes autour de ma tête puis une foule imaginaire s’est écriée « Hourra ! ». Et, alors que je récupérait mes esprits encore englués dans une hébétude mystique, je m’aperçut que je tenait dans les mains un grimoire qui allait me permettre de vous faire découvrir ou redécouvrir « Might and Magic » dans son ensemble de sa naissance à nos jours. Je le brandit haut au dessus de ma tête avec un sourire incrédule et dément, signe de victoire adressé à une hypothétique foule massée devant l’entrée du donjon, geste totalement inutile étant en réalité confortablement installé dans mon fauteuil derrière mon ordinateur.
Voici ma modeste contribution à un mythe. Elle réuni les informations glanées au péril de leurs vies dans les coins les plus reculés des mondes des anciens par les aventuriers qui constituent la communauté des « Might and Magic » et que je tiens à remercier ainsi que toutes les personnes ayant participé de près ou de loin à la création de ce dossier.
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Le but d’une introduction est de proposer les prémices necessaires à la compréhension du développent d’un sujet.
Au-delà d’enfoncer les portes ouvertes, cette courte phrase exprime la complexité de la tâche qui m’échoit et qui, dans le cas de « Might and Magic », se révèle tout aussi passionnante que délicate.
Qui n’a jamais rêvé d’anciennes légendes, de contrées éloignées, de reliques perdues, d’aventures, de mystères, de forces surnaturelles et de magie ? Bon d’accord, ce n’est peut être pas le cas de tout le monde je vous l’accorde, mais Jon Van Caneghem en à rêvé, lui. Et il faut y avoir goûté une fois, au rêve de Jon, pour comprendre la richesse de l’univers qu’il dévoile peu à peu devant nos yeux admiratifs.
Pour notre plus grande joie, Jon Van Caneghem est également un créateur de jeux vidéo de génie passionné de jeux de rôles (on comprend son inspiration). Il n’en fallait pas plus pour que dès 1986 Jon nous fasse partager sur ordinateur une partie de son rêve, le premier tome de sa fantastique saga
« Might and Magic » venait de naître.
Dragons, trolls, gobelins, morts vivants, minotaures, loups garous, elfes, nains, humains… une quantité impressionnante de créatures de tout poils se côtoyant dans des mondes médiévaux fantastiques plongées au sein d’aventures antiques sur fond de complot intergalactique. Et au milieu de tout çà il y a vous, qui allez devoir jouer le rôle de pauvres aventuriers qui ne sont pas au bout de leurs surprises ni de leurs peines.
Dire que « Might and Magic » est à la base de tout jeu de rôle sur ordinateur serait faux, mais on lui accordera sans conteste de faire partie des fondations primordiales et d’avoir apporté un lot d’innovations majeures dans le domaine en plus de vingt années d’écriture.
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Jon Van Caneghem
Concepteur de jeux vidéo, il est particulièrement connu pour ses jeux de rôle « Might and Magic » et ses jeux de stratégie « Heroes of Might and Magic » dont il est le créateur et le producteur. Jon Van Caneghem fonde “New World Computing” en 1983. La compagnie est rachetée en 1996 par “The 3DO Company” et disparaîtra en même temps que cette dernière en 2003. Jon Van Caneghem rejoint NCSoft en 2004 et quitte l’entreprise en 2005 après avoir été inscrit dans le “Computer Gaming World’s Hall of Fame”. Le 25 septembre 2006, Jon Van Caneghem et Lars Buttler, ancien vice-président de “Global Online at Electronic Arts”, créent une nouvelle société appelée “Trion World Network” dont l’objectif affiché est “d’accroître toutes les possibilités inhérentes aux larges bandes, fournir un divertissement original et définir le futur des medias à l’ère du haut débit.”
The 3DO Company
Lorsque la société fut fondée en 1991 sont objectif était de créer une nouvelle génération de consoles basée sur le CD-Rom. Mais en 1995 l’apparition de la Playstation, moins chère et plus performante, ruine les espoirs de 3DO qui est obligé de cesser ses activités pour ce secteur. La société se met alors à développer des jeux pour la Playstation. Après avoir abandonné son activité sur les consoles de jeux vidéo, la société rachète « Cyclone Studios », « Archetype Interactive » et « New World Computing » pour étendre ses possibilités dans le domaine de la conception de jeux vidéo. Ce n’est cependant pas suffisant pour freiner la chute qui s’est engagée et 3DO cesse toute activité en 2003 entraînant avec elle les sociétés qu’elle avait racheté.
New World Computing
Fondée en 1984 par Jon Van Caneghem et Mark Caldwell, cette société est surtout connue pour ses jeux de rôles “Might and Magic” et ses jeux de stratégie “Heroes of Might and Magic”. A l’origine, “New World Computing” avait été créée pour publier “Might and Magic: The Secret of the Inner Sanctum” pour Apple II. Elle disparaîtra en 2003 lors de la fermeture de « The 3DO Company » qui l’avait racheté en 1996.
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Ubisoft
Rayman, Splinter Cell, Prince of Persia, Assassin’s Creed, Lapin crétin, on ne présente plus aujourd’hui cette société tant elle est productrice de hits hyper-connus. Pourtant saviez-vous qu’Ubisoft a été créée en 1986 par cinq frères nommés Guillemot (un autre nom de l’informatique qui fera sonner les oreilles des plus anciens), originaires du Morbihan, UBI est l’acronyme de Union des Bretons Indépendants. Que de chemin fait depuis...
Katauri Interactive
Jeune société Russe, peu connue dans le monde du jeu vidéo, issue d’une réorganisation de la société Elemental Games. Cette société est à l’origine de 5 jeux, tous récents et basés sur un remake de King’s Bounty (1990), ce jeu ne faisant pas partie de la licence Might and Magic rachetée par 3D0, Katauri profite de la brèche pour faire vivre un autre pan de la saga, ouvrant ainsi une nouvelle voie pour les fans.
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Les images, illustrations et textes provenant des jeux appartiennent de droit à leurs auteurs.
Jon Van Caneghem, New Wolrd Computing, 3DO, Ubisoft
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