Histoire partie 1

xx Avant propos
xx Chronologie
xx Remerciements
01 Secret of Inner Sanctum
02 Gates to another world
03 Isles of Terra
04 Clouds of Xeen
05 Darkside of Xeen
06 A strategic quest

Histoire partie 2

07 The succession war
08 Restoration of Erathia
09 Mandate of heaven
10 For blood and honor
11 Day of the destroyer
12 Writ of fate
13 Quest for the new world
14 Isabel's war
15 Heroes

Hors série

xx King's bounty
xx King's bounty : the legend
xx Arcomage
xx Dark Messiah
xx Heroes Kingdoms
xx Might & Magic Tribute
xx Warriors of Might & Magic
xx Legends of Might & Magic
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Graphismes 10/20

Graphiquement c’est assez pauvre et grossier, comme beaucoup de titres de l’époque, mais cela sert finalement le gameplay qui reste clair et abordable.

Jouabilité 12/20

Contrairement à Heros of Might and Magic, inspiré de ce titre, les déplacements sur la carte sont simples et rapides notamment à l’aide du dragon qui permet de sauter par dessus les montagnes et forets. L’interface est résumée à sa plus simple expression, on regrettera les listings pour les sorts et caractéristiques. La carte du monde est un gros plus appréciable et beaucoup d’éléments seront repris à l’identique pour HOMM. Les combats sont très brouillon, on a du mal à s’y retrouver.

Durée de vie 13/20

C’est assez court, bien que l’on puisse refaire le scénario de différentes façons. Le jeu propose en moyenne deux heures de jeu pour mener à bien la mission principale.

Bande son 10/20

Passable pour l’époque, mais on se lasse très vite de la musique répétitive, des sons criards et des bruitages taillés à la serpette.

Scénario 15/20

L’idée est bonne, le scénario assez travaillé, c’est une bonne surprise et cela pose les prémisses de ce que sera Heroes of Might and Magic.

Note Générale 13/20

Non que ce soit un mauvais jeu, mais trop ancien et comportant de trop nombreuses erreurs, la note tient compte du respect des anciens.

 

 
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Ainsi naît une saga

Bien qu’il ne fasse pas véritablement partie de la saga « Might and Magic » il est impossible d’aborder le sujet sans vous parler de ce jeu précurseur souvent considéré par les fans comme le « Heroes of Might and Magic 0 ».

Le scénario met en scène un héros recueillant la « part du Roi » chez une succession de vilains typiques de l’heroic fantasy. Chaque ennemi possède une partie d’un puzzle qui, une fois assemblé, révèle l’emplacement du « Sceptre de l’Ordre » qui a été dérobé.

Avancer dans le jeu permet de gagner de la réputation auprès du roi, et donc de disposer de plus d’armées, afin de finir le jeu avant le nombre de tours imparti. Car oui, le jeu est limité dans le temps, il faut terminer avant la mort du Roi.

Le jeu pose de nombreuses bases de ce qui deviendra par la suite Heroes of Might and Magic, bien que beaucoup trop de liberté soit accordée au héros afin que le joueur puisse finir dans les temps. Lorsque vous possédez le dragon et le bateau, plus rien de vous arrêtes et parcourir la carte s’avère un jeu d’enfant.

Le système de magie et de compétences est loin d’être parfait, peu pratique à utiliser sous forme de listings, mais heureusement suffisamment limité pour qu’on n’y passe pas tout son temps.

Le titre est globalement agréable et reste tout à fait jouable à notre époque, bien qu’il soit répétitif et un rien monotone. Les possibilités sont nombreuses et variées, les combats en revanche sont totalement brouillon, on a du mal à s’y retrouver.

Une partie du jeu est en temps réel, lors des déplacements sur la map, alors que les combats se déroulent en tour par tour. Comme tous les jeux inventés par Jon Van Caneghem, la carte du monde est très vaste et totalement libre d’accès.

Le jeu est varié avec de nombreux monstres, et un grand nombre de bâtiments et villes, mais il est mal équilibré et le héros devient rapidement trop puissant pour être arrêté ou rattrapé.

Il s’agit là de la toute première mouture de Heroes of Might and Magic, le jeu est tellement réussit qu’il a donné lieu à un remake sur PS2 et qu’aujourd’hui cette branche orpheline de la saga vient de renaitre grâce à Katauri Interactive qui en propose une version moderne.

Qu’ils soient JDR ou Stratégie, les deux jeux mis au point par Jon Van Caneghem sont d’excellente facture, il n’est pas si étonnant qu’ils aient été repris pour en faire une saga.

 

 


Le sceptre de l’ordre

Tant que le roi Maximus gouvernait, la vie était agréable sur les quatre continents. Le Sceptre de l’Ordre reposait en sécurité entre ses mains, gardant enfermées les forces obscures qui ont infestèrent le monde par le passé. Les enfants étaient heureux, les marchands prospères.

Mais loin par delà les eaux, Arech Dragonbreath, dirigeant des Légions Noires, enviait la splendeur des quatre continents. A l’aide d’une magie puissante, Arech parvint à dérober le Sceptre dans la chambre du Roi Maximus pendant son sommeil. Il s’en servit pour libérer les forces des ténèbres, ordonnant à ses nouveaux lieutenants de s’emparer des terres de la façon qui leur convienne, déclenchant ainsi une vague de terreur.

Arech prenant possession de son nouveau domaine, s’attendait à une certaine résistance de la part de Maximus, mais le Roi et ses armées n’en opposèrent aucune. Craignant un quelconque subterfuge, Arech décida d’espionner Maximus à l’aide de son cristal prophétique. Le cristal révéla le Roi dans son lit, pâle et à l’article de la mort. Au dessus de lui se tenait un jeune et noble chevalier, fort et déterminé à la manière d’un grand chef.

Le Roi parla. “Rapproche toi” haletât-il, “Je suis faible et mon souffle est un luxe. Tu doit restaurer la vitalité du royaume. Je suis lié à cette terre et comme pour elle ma vie s’éteint. Mes jours sont à présent comptés. Tu doit te hâter et retrouver le Sceptre qui permettra de repousser les forces obscures.”

Arech, qui avait assisté à la scène, s’empressa d’enterrer le Sceptre quelque part sur un des quatre continents. Il dessina une carte et y nota sa position exacte, puis la découpa en vingt cinq morceaux. Il donna un morceau à chacun de ses seize lieutenants, en garda un sur lui et protégeât les huit restant à l’aide de puissants artefacts dispersés sur les quatre continents.

Votre temps est compté jeune aventurier. Vous êtes le dernier espoir du Roi Maximus. Puisse l’Esprit de l’Ordre vous protéger et vous guider dans votre quête.

 

 

C’est en 2001, soit douze années après la sortie de « King’s Bounty », que 3DO choisi d’offrir cette version relookée pour possesseurs de Playstation 2, renommée pour l’occasion « Heroes of Might and Magic – Quest for the DragonBone Staff ».

Comme vous pouvez le voir sur la capture ci-dessus, hormis les évolutions graphiques liées à la console il n’y a pas beaucoup de différence entre ces deux titres. Les textes, les héros, les quêtes, le système de jeu entier est le même.

 

 


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