Avec les pieds ça marche aussi
Alors que New World Computing nous avait habitué à des jeux riches au scénario travaillé voici qu’arrive un ovni.
A l’origine prévu pour la Playstation 1, « Crusader of Might and Magic » ne s’inscrit nulle part dans la saga ni d’ailleurs dans les anales. Allons droit au but, le scénario est inexistant, l’action est linéaire, molle et répétitive, la gestion des combats est minable, les voix françaises sont calamiteuses, les ennemis sont stupides et le tout nous offre un titre totalement creux et sans envergure que seuls les graphisme arrivent à faire émerger pour l’époque.
Mais rassurez vous, la durée de vie est à la hauteur du scénario, sommaire… On parcours des niveaux couloirs dans des environnements peu variés, limite glauques et souvent vides, deux tables, dix chaises, un lustre et deux épées croisées au mur, c’est peu pour donner de l’ambiance à une taverne.
Du côté du scénario, Drake, un solitaire endurci par le fléau qui a détruit sa famille quand il était petit, se retrouve au milieu d’une croisade et doit rejoindre la garde pendant qu’elle essaye de débarrasser les terres des légions de damnés.
Vous disposez d’armes de poing et de sorts, les coups sont des plus classiques pour ce genre de jeu, avec la possibilité de réaliser des combos et des roulades. Le jeu offre une vue à la troisième personne avec une caméra libre qui se contrôle à la souris tandis que le personnage se dirige au clavier.
Les ennemis, stupides, arrivent par vagues qu’il faut anéantir avant de passer à la phase suivante. Cinq niveaux sont proposés, ce qui réduit considérablement la durée de vie, seuls les graphismes, jolis pour l’époque, relèvent un peu niveau de ce titre.
On sent ici une nécessité de surfer sur la déferlante de jeux d’actions à la troisième personne qui prend naissance avec l’arrivée de moteurs 3D performants. Seulement NWC n’a pas le savoir faire pour gérer des petits jeux attractifs basés principalement sur l’action, leur force c’est le gros scénario bien complexe et les environnements vastes.